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2017 - Londres Edinburgh Londres

 

Michel Bonneau a participé début août au « Londres-Edinburgh-Londres », une randonnée de 1433 Kms, avec un peu plus de 11 000 m de dénivelé qui relie les 2 capitales britanniques.

Une épreuve, plus longue qu’un Paris-Brest-Paris, qui se déroule aussi tous les 4 ans, Michel et Pascal Forestier (que certains randonneurs au long court du VCS connaissent bien), font partie des 816 « finishers » sur les 1500 cyclotouristes au départ. Ils ont bouclé leur périple en un peu moins de 5 jours.

  • Michel, 1 mois et demi après ton périple, comment vas-tu ?

Je vais bien, je récupère, j’ai fait une bonne coupure, j’ai encore un peu de picotements dans les pieds et les mains.

J’ai repris le vélo car je pars bientôt faire un stage vélo au Laos et au Cambodge, mais plus en « mode touriste », 1200kms, un petit groupe d’une douzaine de cyclos et une balade sur 11 jours, et non 5 ce coup-là !
Votre entente à tous les deux, ça s’est passé comment ?

 

 

 

  • Votre entente à tous les deux, ça s’est passé comment ?

    Pascal a eu la gentillesse de m’accompagner, il est bien au-dessus de mes capacités, à tel point que j’ai hésité à rouler avec lui ! Il m’a dit : « on le fera tous les deux ».


    On a fait toute notre préparation ensemble depuis la mi-mars, c’est une belle histoire d’amitié.

    Que vous êtes-vous apporté mutuellement du coup ?

    On s’était fait un timing, qui nous permettait de s’imposer un rythme qui me convenait et qui lui permettait donc à lui de se ménager ! On a eu quelques moments de fatigue, plutôt rares.

    On s’arrêtait 4 heures environ, avec des temps de sommeil de 2 à 3 heures et souvent on se réveillait avant la sonnerie.
    Quand on roulait, j’avais Pascal en ligne de mire, le fait de ne pas rouler dans sa roue me permettait de rouler à mon rythme, quand il partait, je mettais 2 coups de sonnette pour le prévenir et un coup quand je revenais, c’était notre code sonore.

  • Et la météo : K-way ou crème solaire ?

    On n’a pas souvent eu de pluie, mais quand il y’en a eu, c’était beaucoup : je me souviens d’un rideau de pluie dans la lueur de mon phare une nuit où l’on s’est perdu, sans oublier une noria de petite grenouilles traversant la route.

    Pour ce qui est du vent , il soufflait du sud-ouest, donc ¾ dos , donc parfait durant les 200 premiers Kms , on l’a eu quasi en permanence en Ecosse , heureusement qu’il y’ a des haies très hautes .Sur le PBP , c’est plus facile car en général tu l’a dans le dos au retour .

    Beaucoup de nids de poules en Ecosse et de cylindres métalliques sur la route pour éviter le passage des moutons sur la route.

    Bon, les anglais, la conduite à gauche, les paysages, raconte nous :
    Très sympas les anglais que j’ai rencontré dans les contrôles, très à l’écoute de ma langue des signes : je ne parle ni ne comprends l‘anglais.

    Organisation très pro lors des arrêts où tout était prévu pour bien s’alimenter et dormir, par contre le départ et l’arrivée : pas terrible.

    Les départs sont échelonnés, on part par petits groupes de 30, après avoir déplacé une barrière métallique devant 3 clampins à regarder ! J’ai bien aimé la ville étudiante de Cambridge, son architecture, son petit air de Venise, j’ai bien aimé aussi la montagne écossaise, son dénivelé, et ses longues montées venteuses, avec des pourcentages de 8 à 11%.

    Circuler à gauche, on s’y fait très vite, en se faisant peur quelquefois, car quand tu arrives à un carrefour il faut regarder à droite ce qui arrive, rajoute la nuit et la fatigue, et tu vois revenir au galop nos vieux réflexes bien ancrés.
     

    Pour finir : vraiment un grand grand merci à Pascal, et je me suis promis de ne plus rouler la nuit, parole de cyclo ! (Rires)