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2015 - Irlande, terre de rencontres

Robin SPIQUEL nous raconte,

Au mois d’août dernier mon meilleur ami et moi sommes partis sur nos vélos à la découverte de l’Irlande. L’idée était de rencontrer au plus proche les irlandais et leur pays. Nous sommes donc partis de Nantes le 1er  aout avec pour objectif d’être héberger chez les locaux le soir, meilleur moyen pour engager un vrai échange. Et il faut dire que sur les trois semaines que nous avons passées sur les routes nous avons eu beaucoup de chance. En effet nous avons été accueillis une quinzaine de fois chez des gens tous aussi différents que magnifiques. Le reste du temps nous trouvions refuge en auberge de jeunesse ou sous la tente. 

Au cours de notre périple de 1250 km nous avons pu admirer les magnifiques paysages irlandais, de la sauvage côte sud jusqu’aux gigantesques monts du Connemara sans oublier le Buren et la réserve de Killarney. Mais que serraient ces terres sans leurs habitants ? En effet nous avons été plus que surpris par l’accueil des irlandais. Ils nous ont ouvert leurs portes et surtout leurs cœurs. Presque tous les soirs nous prenions une petite leçon de vie en discutant avec un couple de retraité, une jeune famille, un prêtre ou bien encore une ex-rockstar. De toutes ces rencontres nous ressortions grandis et en même temps si petits face à la générosité humaine. C’était quelque chose de très fort, lorsque nous arrivions nous n’étions que deux étrangers à la recherche d’un toit et puis le lendemain en repartant nous étions devenus des membres de leur famille. Dans les quelques auberges de jeunesse que nous avons fréquenté, et notamment à Dublin nous avons également pu échanger avec beaucoup de jeunes étrangers et profiter de la vie nocturne des grandes villes. A travers ces différents visages de l’Irlande et des nombreux échanges nous avons senti que l’histoire de l’île était toujours  en mouvement et que la guerre d’indépendance et ses séquelles sont encore fraîches dans les esprits.

Les choses peuvent encore changer. Finalement au cours de ces 26 jours on s’est un peu rencontré nous-même et on a pu mesurer la santé du genre humain qui ne se porte pas si mal lorsqu’on sait ou regarder.